Christian Horner a conseillé aux gens d'attendre les faits après l'annonce d'une enquête sur le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem.
Le président de la FIA a été dénoncé au comité d'éthique de l'instance dirigeante concernant sa prétendue tentative d'interférence avec une course, mais Horner a déclaré qu'il ne fallait pas tirer de conclusions hâtives.
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Il a été rapporté cette semaine que Ben Sulayem aurait tenté d'annuler une pénalité infligée à Fernando Alonso en Arabie saoudite l'année dernière et une autre affirmation selon laquelle il aurait tenté d'empêcher la certification du circuit du GP de Las Vegas.
Interrogé sur le sujet, le patron de Red Bull, objet de sa propre enquête récemment, a répondu attendre les faits.
« Je pense que la seule chose que j'ai pu constater et apprendre de toute enquête est qu'il ne faut pas préjuger des faits », a-t-il déclaré. « Il faut mener une enquête et je suis sûr que les parties concernées, et encore une fois, la procédure prévue par les statuts de la FIA, seront suivies, et tout ce que je voudrais recommander, c'est de ne pas préjuger.
« Attendez les faits. Attendez de voir quelle est la réalité avant de porter un jugement. »
Horner a été rejoint lors de la conférence de presse par Bruno Famin, Mike Krack et James Vowlkes qui ont également donné leur verdict.
Le patron d'Alpine a suggéré que tout le monde en F1 devrait être « un exemple pour tous ».
« Nous pensons que nous devrions vraiment pouvoir nous concentrer sur ce qui s’est passé sur la piste dans notre sport », a déclaré Famin. « Et c’est notre responsabilité à tous, je pense, promoteur, régulateur, équipes, d’être des exemples pour tous.
« Et il y a une enquête à la FIA, d'après ce que je comprends. Ils ont leur propre processus et ils le suivront. Mais c'est à nous tous, je pense, de montrer l'exemple à tous. Et nous en avons vraiment besoin. »
Vowles a également déclaré qu'il attendrait que le processus soit terminé avant de rendre son jugement.
« C'est quelque chose que j'ai découvert en le lisant, probablement la même chose que tout le monde dans cette salle », a déclaré le patron de Williams.
« Mais ce qui me fait plaisir, c’est qu’il existe un processus en place pour réexaminer la situation. Je pense que nous ne devrions pas être jugés sur la situation actuelle, mais sur l’avenir, une fois que nous aurons fait le point. Je pense que pour l’instant, d’après ce que je comprends, la situation est en cours de révision, ce qui est la bonne chose à faire. »
Quant à Krack, dont l'équipe était susceptible de bénéficier du transfert présumé de Ben Sulayem, il a déclaré que cette idée était close dans leur esprit.
« Je crois qu'il y a 12 mois, nous étions l'une des parties impliquées », a-t-il déclaré. « Je pense que l'on peut relire dans les documents des commissaires comment s'est déroulé tout le processus.
« Nous avons exercé notre droit de révision, nous avons apporté de nouvelles preuves et la sanction a été annulée. Je pense donc que de ce point de vue, pour nous, toute l’affaire est claire et close.
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